J’ai participé au colloque “mieux dans son corps, mieux dans sa tête” à l’institut Imagine, à Paris.
La maladie a été présenté comme une expérience du corps et de ses limites. C’est une perception de son corps que l’on a. ” Tomber malade ” exprime bien que l’existence bascule et que l’on perd l’équilibre.
Différents intervenants étaient présents et ont pu exprimer leurs points de vue et actions sur ce thème.
Dessine moi un mouton est une association qui accueille les jeunes et les parents pour apprendre à grandir avec la maladie. Ils abordent une approche pyschocorporelle avec un soutien éducatif et un accompagnement social. C’est un lieu d’accueil qui utilise des pratiques somatiques, des psychomotriciens et des socio-esthéticiennes.
Siel Bleu, également présent, est une association qui prône l’activité physique adaptée, notamment pour que les personne âgées renforcent leur aptitude physique et gagnent confiance en eux.
La méthode Feldenkraïs a été évoqué. Cette pratique corporelle et somatique vise à moduler le tonus et aide à la prise de conscience par le mouvement.
La fabrique créative de santé accompagnent les personnes atteintes de maladies chroniques pour améliorer leur qualité de vie en proposant gratuitement des activités corporelles, créatives et réflexives.
Il est donc essentiel de rappeler la définition de l’OMS sur la qualité de vie : C’est la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes.
Enfin, le CODES (Ecole de socio-esthétique) a pu rappeler combien la socio-esthétique était bénéfique pour des personnes atteintes de maladies chroniques. En travaillant sur la confiance en soi, l’estime de soi, la féminité, l’autonomie et la lâcher prise, nous participons à une meilleure qualité de vie de ce public.
